Voici notre communiqué publié dans la Feuille d’Avis du district de Courtelary le 16 février 2024.
Le point sur les antennes 5G dans le Vallon de Saint-Imier
Les incertitudes liées aux conséquences possibles de l’utilisation de nouvelles technologies ont contraint l’Office fédéral de l’Environnement à limiter leur utilisation, fondée sur le principe de
précaution.
Le groupe de travail Berenis, mandaté par l’OFEV, a confirmé que notre savoir restait lacunaire sur un grand nombre de points, et a jugé nécessaire la création d’un service de consultation de médecine environnementale, justifiant de fait les incertitudes des citoyens.
Concrètement, les installateurs sont tenus de respecter les valeurs limites d’immissions et des installations. Les mesures de contrôle à charge des installateurs, doivent être exécutées par des organisations neutres et externes, dans les 6 mois qui suivent la mise en exploitation des installations.
Or, dans les faits, la complexité des nouvelles antennes adaptatives, rend difficile leur maîtrise. Les contrôles scientifiques effectués entre 2018 et 2021 dans 17 cantons ont démontré que les rayonnements d’une antenne sur cinq dépassaient les limites officielles et les recommandations édictées en 2006 !
Un cas particulier : dans les environnements protégés, d’autres règles complémentaires peuvent, à juste titre, s’appliquer.
C’est le cas du PJCG, joyau de notre vallon classé Monument naturel d’importance nationale, mis sous protection du Conseil exécutif. Dans un but de protection, la procédure d’obtention d’un permis de construire prévoit, dans un tel cas, une expertise fédérale CNFP préalable, c’est à dire avant le dépôt de la demande de construction.
Ceci annule les assertions selon lesquelles la question des antennes sises sur le territoire communal a été traitée.
Sur la base des oppositions déposées, la Préfecture de Courtelary que nous remercions, a demandé par voie d’ordonnance, à l’Office des affaires communales et au Service cantonal de la promotion de la nature, si une telle expertise se justifiait. La réponse est attendue ces prochains mois.
Au sens des dispositions actuelles de l’OFEN, nous nous engageons à vérifier, avec l’aide des 21 autres organisations citoyennes suisses qui poursuivent les mêmes buts, que les exigences fédérales en matière de contrôles soient strictement respectées.
Nous restons à votre disposition pour tout renseignement complémentaire (https://resister.ch) et assurons les membres de notre association qui nous ont fait confiance, de notre soutien.